Invincibles ! Inégalables ! Légendaires ! Il n'y a plus de mots pour caractériser la performance et la domination sans partage sur l'Europe des Lyonnaises. Les filles chères à Jean-Michel Aulas ont inscrit une ligne supplémentaire à leur déjà formidable histoire ce dimanche soir à Saint-Sébastien (Espagne).
En venant à bout (3-1) des Allemandes de Wolfsburg, qu'elles retrouvaient pour la quatrième fois en finale de la Ligue des champions, les demoiselles de l'OL ont décroché leur septième étoile, la cinquième de suite. Le plus digne représentant du football français rejoint ainsi dans la légende le grand Real Madrid d'Alfredo Di Stefano, vainqueur de la C1 masculine cinq années de suite (entre 1956 et 1960).
Et ce n'est sûrement pas fini. Les Lyonnaises ont largement les moyens d'aller chercher le record absolu la saison prochaine. Car les années passent, les entraîneurs changent ( Jean-Luc Vasseur est arrivé l'an dernier), les adversaires se musclent, et c'est toujours l'OL qui gagne à la fin.
Soif jamais assouvie de succès et de trophées
Le PSG en avait encore fait les frais en demi-finale mercredi à Bilbao, impuissant à enrayer l'infernale machine rhodanienne et battu 1-0 sur un coup de tête de Wendie Renard. Symbole de la soif jamais assouvie de succès et de trophées, la capitaine et défenseure des lionnes entre dans le panthéon des joueuses septuples d'Europe avec ses coéquipières Sarah Bouhaddi et Eugénie Le Sommer.
L'ouverture du score par Le Sommer
Comme un autre symbole du bannissement du mot résignation dans les rangs de cette équipe, c'est cette dernière qui a lancé son équipe sur la voie du succès face à Wolfsburg. Repoussée sur le banc depuis le début du Final 8, la meilleure buteuse de l'histoire de l'OL (avec désormais 269 buts) a profité de la grave blessure d'Ada Hegerberg et de l'expulsion de Nikita Parris en demi-finale pour retrouver sa place à la pointe de l'attaque. Toujours inspirée face à Wolfsburg (5 buts lors des quatre dernières confrontations), Le Sommer a donc été fidèle au rendez-vous en reprenant en deux temps un centre en retrait de Delphine Cascarino (25e).
Une frappe des 20 m dans le petit filet Saki Kumagai juste avant la pause (43e), et le tour était joué pensait-on. Mais les Allemandes, plutôt heureuses de l'issue de leur demi-finale contre Barcelone (1-0), n'étaient pas décidées à se laisser abattre aussi facilement par leurs meilleures ennemies. La réduction de l'écart d'Alexandra Popp dans une défense bafouillante (57e) a fait douter les Lyonnaises, qui ont moins maîtrisé leur sujet.
Le troisième but de l'Islandaise Sara Björk Gunnarsdottir, arrivée le 1er juillet en provenance de… Wolfsburg, a alors sonné comme une libération (87e). Il aurait fallu beaucoup plus pour faire trembler et tomber de son piédestal une équipe au sommet de son art depuis une décennie. Invincible ! Inégalable ! Légendaire ! Tout simplement.
August 31, 2020 at 04:24AM
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Ligue des champions féminine : Lyon décroche sa 7e étoile - Le Parisien
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